J'ai revu ma Normandie

Publié le par Nono

Comme je vous le disais dans mon dernier article, Rachel et moi sommes partis en Normandie pour éviter le choc thermique à l'arrivée du printemps dans le Grand Nord.

Nous sommes arrivés en Normandie. Le pays était joli, les gens accueillants, il y avait des châteaux et de la dentelle : tout allait bien, mais... il faisait beau ! La tenancière de la chambre d'hôte où nous dormions le premier soir s'est excusée platement et nous a fait une ristourne : nous avions payé pour avoir de la pluie, climat normal de la Normandie où l'on compte 362 jours de mauvais temps par an en moyenne.

Le lendemain, pleins d'espoir, nous partîmes vers le Mont Saint Michel. Arrivé là-bas, il faisait de plus en plus chaud ! Partout, des affiches présentaient les fameux moutons de pré-salé en train de paître sous un ciel noir, alors que nous ne voyions que du bleu à perte de vue !

Pour protester contre cet état de fait, les employés de l'abbaye avaient cessé le travail et on nous informa que la grève durerait tant que durerait le beau temps. Ils trouvaient scandaleux de devoir travailler dans ces conditions. Nous les comprenions et nous ne râlions donc pas trop.

Pour nous consoler de ne pas pouvoir faire la visite, nous partîmes acheter douze kilos de biscuits dans une biscuiterie du Mont Saint Michel, puis nous allâmes manger un mouton de pré-salé.

Le lendemain, nous sommes partis à Caen. Nous avons visité un étonnant musée : il s'agissait d'un grand bâtiment transformé en cours de récréation où des élèves de tous âges s'ébattaient dans un formidable chaos. Leurs professeurs ne leur disaient rien, signe que le bâtiment était vraiment fait pour ça. Fatigués par le bruit, nous finîmes par partir. Etonnant d'avoir appelé cela un "Mémorial"...

Nous nous sommes encore promenés dans Cane le temps d'acheter de la nourriture Normande, puis nous sommes retournés sur Paris.

Mais la Normandie c'était bien et on y retournera... Quand il se décidera enfin à pleuvoir !

A+

Nono

 

 

Publié dans krankenkamel

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