Flemme ou foutage de gueule ?
La barrière est parfois mince...
Du temps des séries en vingt-quatre épisodes, chaque saison avait droit à son épisode de remplissage. Ils faisaient le coup du héros se replongeant dans le passé, reprenaient des images des saisons précédentes et le tour était joué. Mais il y avait vingt-quatre scénarios à écrire : on pouvait leur pardonner ! Un coup de flemme arrive à tout le monde... Ces gens-là sont humains !
Depuis Netflix, tous les formats de séries existent : en cinq, dix, quinze épisodes. Alors, les scénaristes font ce qu'ils veulent : s'ils ont de la matière pour quelques épisodes seulement, nul besoin de tirer la corde au maximum. Et c'est le gros avantage : moins de quantité doit permettre plus de qualité !
Sauf que là, j'en suis au troisième épisode de remplissage de ma série, sur une saison de huit ! Huit scénarios qui servent à quelque chose. Quand même, on ne demandait pas la Lune !
Alors, oui, là c'est du foutage de gueule !
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Nono