Stuttgart et Monsieur Heinneken

Publié le par Nono

Mercredi dernier on avait une chouette matière qui consiste à faire de l'audit gratuitement pour un boite qui a pas assez d'argent pour embaucher des vrais auditeurs et qui du coup demande à des étudiants de l'auditer gratuitement pour un jour avoir assez d'argent pour payer des vrais auditeurs.

Le truc chouette c'est que leur siège se trouve à Stuttgart à deux plombes et demi de route sur le papier. Du coup nous partimes dès l'aurore Pauline, Marielle, Katerina, Pierre-Yves et moi. Nous étions une belle équipe de fiers auditeurs tous tirés à quatre épingle dans la belle 206 bleue de Pierre-Yves sur laquelle dardait la pale lueur d'un lever de Soleil de printemps qui donnait au Rhin des reflets d'or blanc qui jadis firent dire au poète que dans la Rheingau, le Rhin au printemps est le reflet de l'ame de tous les amoureux dont les sentiments naquirent de la magie des lieux depuis la nuit de temps.

Mais l'heure n'était pas à la poésie parce que des auditeurs n'ont pas le temps pour ca. Nous avons vite constatés que les Allemands partant tot au travail, les autoroutes étaient mathématiquement embouteillés à l'heure où le pale Soleil levant de printemps révèle la nouvelle verdure de la Rheingau qui fit jadis dire au poète qu'en s'asseyant au printemps dans une foret de la Rheingau l'on recoit de ses arbres leur sagesse millénaire qui révèle à l'homme le véritable sens de sa vie. Nous mimes donc plus de temps que prévu à atteindre Stuttgart. De plus, nous nous sommes apercu que Stuttgart était notablement plus grande que nous l'escomptions et que dire "venez nous voir au siège de Stuttgart" était un peu léger comme explication.

Bref, c'est avec un léger retard que nous retrouvames messieurs Spare et Heinneken que je trouve plus rigolo d'appeler Heinneken mais aucun des deux ne s'appelle vraiment comme ca. Monsieur Heinneken a 32 ans, il est blond, pense que les poignées d'amour et le ventre à bière lui donnent un coté rassurant. Il aime rouler en coupé Mercedes, la peche à la ligne, le hanball à la télé et les seins de Marielle. 

Messieurs Spare et Heinneken nous firent visiter l'entreprise (M. Heinneken marchait devant avec Marielle en essayant de l'impressioner par son savoir), nous parlèrent longuement des différents logiciels utilisés dans le management de flottes de voitures (de sa place juste en face d'elle, M. Heinneken povait aprécier la vue sur les seins de Marielle) , mangèrent avec nous (dans la queue à la cantine M. Heinneken se disait qu'en plus Marielle avait des belles fesses), nous parlèrent très très longuement de l'intéret du concept de management des flottes de voitures (M. Heinneken faisait des efforts désespérés et vains pour relever un peu les yeux), et nous dirent au revoir (M. Heinneken se disait alors qu'il aurait aimé que Marielle reste plus). Et nous repartimes donc en détenant de précieuses informations sur les flottes de voitures et la personnalité un peu perverse de Monsieur Heinneken.

Là nous primes une bière sur la place principale de Stuttgart car il faisait chaud et le Soleil tapait fort, et le poète disait qu'à cette heure et pour se prémunir des assauts de l'astre céleste il faut consommer une bière aussi blonde et légère que la chevelure d'une vierge courant nue sur les bords du Main. Cette formalité accomplit nous reprimes la route pour nous rendre compte qu'elle était plus embouteillée que le matin et qu'il nous faudrait cinq heures pour rentrer chez nous. Nous étions encore cinq fiers auditeurs quand nous arrivames sous le lever de la Lune dans notre Rheingau à l'heure où, disait le poète, la rougeur de la Lune dans les brumes du crépuscule rend son mystère au fleuve sur les berges duquel les amoureux viendront bientot danser sous les étoiles.

Ce fut donc une belle journée dont nous pouvons tirer un quadruple bilan: les autoroutes allemandes ont la désagréable caractéristique d'avoir des voitures dessus, on peut avoir un coupé Mercedes et etre quand meme en manque de nana, les flottes de voitures sont cool à manager et la poésie romantique allemande craint.

Nono

Publié dans krankenkamel

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M
et maintenant tu envoie la photo de marielle, qu'on puisse savoir si monsieur Envideken à bon goût...Il faut bien verifier la veracité de ton dit...
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