Bénidorm, suite et fin: les bars, les boîtes et le retour.

Publié le par Nono

Hormis la plage, l'intérêt de Bénidorm réside dans sa vie alcoolo-nocturne extrêmement réputée. Etant des alcoolo-nocturniers notoires, nous ne pouvions que nous en réjouir.

Le système des bars de Bénidorm répond à un concept bien rodé et efficace, appliqué dans tous les pièges à touristes depuis l'invention du billet de banque. Le tout se passe en deux temps. Un certain nombre de bars de début de soirée proposent des tarifs fort alléchants pour les touristes. Puis le touriste se dirige vers les bars-boîtes de la ville qui proposent des tarifs fort alléchants à la fois pour le touriste qui est suffisamment éméché pour ne pas être regardant et pour le propriétaire qui vend les mêmes boissons que cinquante mètre plus loin au triple du prix. Mais il se trouve que les bars-boîtes de la ville ne sont souvent que des succursales des grandes boîtes de nuit de Bénidorm qui sont un peu à la bordure de la ville et qui constituent la suite du piège à touriste: des supers endroits fort alléchants pour le touriste étant déjà passé par les deux précédents mais dont l'entrée et payante et où il faut se rendre en taxi...

C'est ainsi que nous finîmes une nuit Nico et moi dans le "Penelope", lieu alcoolo-nocturne réputé de la Costa Blanca. Nous payâmes l'entrée sans prêter attention aux sémillants représentants en produits stupéfiants présents sur le parking. Nous constatâmes que la mode vestimentaire féminine se rapprochait assez de celle observable sur la plage avec plutot une tendance à la réduction des tissus, ma foi très justifiée par la température ambiante. Nous bûmes (buvâmes? buvîmes? avons bû?) alors notre consommation dans la mesure où il était seulement deux heures et demi du matin ce qui représente une heure où les indigènes en sont encore à l'apéritif. Nous nous aperçûmes (apercevâmes?) que les doses de vodka dans les cocktails espagnols était fort apréciables. Puis nous dansâmes (dansîmes?) en constatant qu'étrangement le DJ mixait sa musique lui-même au lieu de passer des disques normaux et qu'il ne diffusait aucun morceau de Claude François... Enfin nous allâmes (vâmes?) chercher notre T-shirt gratuit à l'effigie de la boîte. Le T-shirt en question correspond à un style fort près du corps qui me fit demander à la barmaid si elle ne nous avait pas donné la version féminine...

La dernière nuit fût également intéressante sur le plan sociologique. Julien et moi avions décidé d'une "petite soirée tranquille pour le dernier vu qu'il faut qu'on se lève demain et qu'on conduise 800 bornes alors il vaudrait mieux qu'on soit plus bourré demain matin" et nous nous rendîmes (rendâmes?... si quelqu'un dispose d'une grammaire expliquant les règles du passé simple, qu'il me fasse signe...) dans la rue des boîtes gratuites. Fidèle au modèle créé pour nous notre première étape fût un bar de début de soirée qui proposaient des litres de bières à des prix excessivement bas. Puis nous continuâmes par un autre lieu mais ayant commandés à la serveuse deux "sex on the beach" nous dûmes nous enfuir pour échapper a un viol sauvage (Julien et moi faisons énormément d'effet aux femmes). Un shooter de Jaggermeister et un verre de rhum plus tard nous dûmes nous enfuir à nouveau, constatant que les touristes Italiennes présentes dans la ville entendaient profiter pleinement de l'absence de leurs mamas. Nous étions en train de nous dire que la classe et la beauté sont parfois des fardeaux et que nous n'en pouvions plus de ce harcèlement incessant de la gent féminine quand nous rencontrâmes José, Manuel et David avec lesquels nous sympathisèrent et qui entreprîrent de nous apprendre l'Espagnol. Eux au moins n'étaient pas là pour quémander une faveur de nature sexuelle de notre part ce qui était fort rafraîchissant. Enfin, nous rentrâmes, passablement fatigués à 4h30 du matin quand nous devions libérer la chambre "pour 10h dernier délai car d'autres personnes arrivent après".

C'est donc à 10h30 pétante, que l'oeil vif et le poil luisant, nous descendirent à la réception réclamer notre caution. Nous dîmes alors adieu à la Costa Blanca et à Bénidorm et repartîmes vers notre patrie. Le voyage du retour fût plus court que le précédent et sans difficultés réelles hormis une fausse perte malencontreuse de clés de maisons de la part de Nicolas qui finit par les retrouver alors que nous venions de le déposer dans son autre maison, mais cela tombait bien car il ne pouvait pas y entrer non plus..

Et c'est ainsi que s'acheva notre séjour Bénidormais (Bénidormois?).

Nono

Publié dans krankenkamel

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Ben t'as eu tort, des fois, ça sert (exemple : dans le Bescherelle vocabulaire, t'apprends plein de mots pour rephraser des expressions telles que "Elle est trop bonne"...)C'est quand même désolant comment on inonde de commentaires tous les articles, y compris ceux où nous n'étions pas dans la place pour juger de la véracité des propos de Nono...
Répondre
M
le bescherelle??? c'est pas un truc radioactif ça? J'osais pas m'en approcher
Répondre
M
Pour ton anniversaire, on va t'offrir le Bescherelle je pense...
Répondre